J’ai découvert mon haut potentiel il y a quelques années, grâce à différents tests passés avec un psy et un travail sur moi-même pour comprendre mon mode de fonctionnement. En décidant de passer le test de QI officiel, le WAIS IV, mon but était de savoir ce qu’il avait à dire sur moi et surtout voir à quoi il pouvait bien ressembler. Je voulais tout simplement me faire un avis sur le sujet.
J’ai donc décidé de vous partager mon expérience, car j’ai réalisé après quelques recherches que mon cas est loin d’être unique. Les hauts potentiels « faux négatifs » au test de QI (environ 30 %) sont plus nombreux que ce à quoi je m’attendais. Il est donc tout à fait possible d’être haut potentiel et malgré cela ne pas être détecté par le test de QI.
Avant le test
Le jour du test
J’étais remontée à bloc et super motivée, avec quand même une petite pointe de trac.
J’avais l’impression d’être le pilote d’un avion à qui on dit qu’on va tester la puissance de ses moteurs. ✈️
J’ai donc allumé tous mes outils intérieurs (intuition, empathie, émotions…) et fait chauffer les moteurs.
J’étais excitée de me dire que j’allais enfin voir ce que j’avais sous le capot.
Et ça ne s’est pas passé comme je l’avais imaginé.
Le test de QI
😠 Au fur et à mesure que je passais le test, je sentais une émotion monter, la colère.
😖 J’avais envie de crier « Non, mais, c’est une blague ?! ». J’avais l’impression que l’on se fichait de moi. J’avais imaginé un test super puissant avec 200 questions par items qui irait creuser en profondeur et mettre en lumière toutes les facettes de mon mode de fonctionnement. Résultat ? J’ai déchanté. Avec 10 épreuves de seulement 19 questions chacune, j’ai trouvé le test si réducteur et superficiel qu’il était devenu rapidement clair qu’il ne pourrait pas répondre à mes attentes.
🛫 J’avais imaginé pouvoir tester mes limites, faire des loopings à mon intelligence, pousser l’accélération au maximum.


L’examinateur du test de QI
🤔 Je trouvais la psychologue distante et beaucoup moins chaleureuse que lors de notre entretien préalable. Pourquoi était-elle différente ? Qu’attendait-elle de moi ? Où était le piège ?
🔍 Pour en savoir plus, je me suis servie de mon empathie. Je ressentais comme un manque de confiance en elle, comme si elle se sentait elle-même évaluée. Pourquoi ? Doutait-elle de ses compétences ? Était-elle fiable ? Mais du coup, qu’est-ce que je faisais là ? Avais-je fait une erreur en la contactant ?
🤨 J’ai continué d’analyser son comportement. Je voyais les réponses qu’elle entourait et je pouvais calculer mon score au fur et à mesure de l’épreuve. Résultat ? Ni une ni deux, mon syndrome de la bonne élève a refait surface. Dès qu’elle cochait la case « mauvaise réponse », j’avais le sentiment de ne pas être à la hauteur.
Oh non, pas du calcul mental
💬 Pour la partie du test sur l’intelligence verbale, je ne m’étais pas mis la pression. Je n’ai jamais eu l’impression d’être particulièrement douée sur le sujet. J’ai donc fait de mon mieux sans me stresser et j’ai atteint le score maximal sans m’en rendre compte. En revanche, comme le test ne va pas au-delà, je n’ai pas su à quel niveau me situer, ce que j’ai trouvé plutôt angoissant de ne pas connaître mes limites. Comment alors savoir où était ma place ?
🔢 Pour la partie logico-mathématique, je me sentais stressée. J’ai toujours eu de bons résultats en mathématiques, mais je déteste le calcul mental (je ne connais même pas toutes mes tables de multiplication). Mon dada c’étaient les équations, les intégrales et les probabilités. Face à la pression, j’ai fait appel à mon fidèle allié le faux-self, qui a parfaitement joué son rôle : être bon, mais pas trop pour ne pas se démarquer.
Résultat : test non concluant
La question que soulève cette expérience est pourquoi le test de QI, le WAIS IV, devrait-il avoir le monopole de la détection du haut potentiel ?
Selon moi, ce test est un bon indice pour savoir si l’on est surdoué puisqu’il fonctionne pour une bonne partie des HPI. En revanche, parce qu’il n’est pas infaillible, il ne devrait pas être le seul moyen de détection. Un test comme le test de douance par exemple, peut aussi apporter des réponses sur son mode de fonctionnement et permettre de mieux vous comprendre. Il permet d’avoir une analyse détaillée de ses limites et de ses atouts, et donne des pistes pour déployer son haut potentiel.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le test de douance, c’est juste ici.
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